ACTUALITES DE L'AYURVEDA

     

6 to 9 November 2014

6th WORLD AYURVEDA CONGRESS & AOGYA EXPO  http://www.ayurworld.org/

Pragati Maidan, DELHI

27 Février 2014 THE TIMES OF INDIA

MUMBAI: The state has secured the rights of over 80,000 ayurveda and unani doctors to practise allopathy. The state had earlier issued a notification as these doctors have been practising allopathy since past few years. But as the notPragat Maidanification could be challenged in court, the state cabinet, on Wednesday night, decided to amend the bill and will pass it in the ongoing session. But ayurveda doctors don't have to take a pharmacology course to prescribe allopathy medicines as it is part of their curriculum. The decision to allow homoeopaths has not gone down well with the allopathy doctors and their banner-The Indian Medical Association's Maharashtra chapter.  

 Both the decisions were prompted by shortage of doctors in rural areas. Sources in the government said that allopathy doctors often abstained from mandatory rural service.

17/2/2011

A partir du 1er mai, les produits ayurvédiques seront interdits dans l'Union européenne (UE). Sauf s'ils ont été dûment brevetés... Choquant pour un pays comme l'Inde, où la médecine ayurvédique est exercée depuis des millénaires et fait partie intégrante de la culture du pays. New Delhi espère encore faire revenir Bruxelles sur sa décision.

L'Ayurveda figure au nombre des attractions de l'Inde aux yeux des touristes, et rares sont ceux qui repartent de ce pays sans avoir essayé au moins une fois le massage traditionnel aux huiles essentielles. L'ayurvédique, c'est pourtant bien plus que cela. C'est une "médecine naturelle", mais aussi une philosophie. Au sens propre du terme, l'ayurveda est la "science de la force vitale", "ayur" signifiant vie et "veda" science. Elle a ses racines dans les textes sacrés. Les plantes, mais aussi le miel et d'autres ingrédients tels que le ghee (beurre clarifié) y occupent une place de choix.

Tout cela laisse de marbre les fonctionnaires de Bruxelles. Aux termes de la directive européenne dite Traditional Herbal Medicinal Products Directive (THMPD), la commercialisation et l'utilisation des plantes médicinales pourrait devenir très difficile - pour ne pas dire impossible - à partir du 1er mai 2011. Décrétée en 2004, la THMPD vise à réglementer l'usage de ces plantes qui circulaient jusqu'ici librement. Le but n'est pas, affirme l'UE, d'interdire les plantes médicinales, mais d'en règlementer l'usage. Elles devront être soumises au même traitement que les médicaments et être testées cliniquement avant de pouvoir être brevetées. Alors seulement, elles auront droit de cité dans l'UE... Inutile de dire qu'une telle démarche entraîne des coûts énormes. Sans compter le manque à gagner pendant la période probatoire. Peut-on demander à ceux qui en font le commerce aujourd'hui de payer des milliers d'euros pour faire breveter des feuilles et des racines utilisées depuis des milliers d'années ? La plupart n'ont pas les mêmes moyens que les grands laboratoires pharmaceutiques.

Pour les Indiens, l'affaire est d'autant plus difficile à digérer que le gouvernement a créé en 1995 l'AYUSH, un département spécial au sein du ministère de la Santé et de la Famille, visant à développer, mais aussi à contrôler tout ce qui relève de la médecine naturelle, de l'homéopathie et du yoga. AYUSH signifie : Ayurveda, Yoga and Naturopathy, Unani, Siddha and Homoepathy. L'Unani, qui se traduit littéralement par "médecine gréco-arabe", est une variante de l'ayurvédique, le siddha ("parfait", "achevé" en sanskrit) ayant une connotation plus spirituelle. "Ce département a été créé parce que le gouvernement indien reconnaît que la médecine holistique et la médecine traditionnelle, ou encore la pratique du yoga peuvent avoir un impact important sur la santé publique", affirment les responsables de l'AYUSH. "Toutes ces pharmacopées sont officielles en Inde et l'UE devrait en tenir compte". 

Pour l'heure, l'AYUSH aimerait bien arracher un délai de 10 ans à l'Union européenne et une délégation du département s'est rendu à Bruxelles fin janvier.

SOURCES : article du JOURNAL LE FIGARO

15/12/2009

Les préparations ayurvédiques en question  – de l'arsenic et des métaux lourds dans les potions vendues sur l'internet.
Une étude récente, publiée aux Etats-Unis dans dans le très sérieux JAMA–Journal of the American Medical Association (l'organe officiel des médecins américains) et reprise en France, rapporte que, sur quelque 190 médicaments ayurvédiques fabriqués en Inde et aux Etats-Unis et vendus sur Internet, plus de 20% d'entre eux contiennent des traces de plomb, de mercure et même d'arsenic. Une compagnie, les Produits Ayurvéda Maharishi, fait clairement exception.
(Cliquez sur le lien ci-dessous)
http://www.vedoham.org/archives/page4/page35/page35.html

La méditation dans les écoles du Brésil.
La pratique de la méditation fait baisser la violence dans les milieux scolaires et adolescents, selon l'expérience recueillie dans une série de projets pilotes. La Fondation David Lynch lance une initiative pour enseigner la Méditation Transcendantale (MT) dans les écoles de Rio de Janeiro, où la violence fait des ravages. Un clip vidéo de l’Agence France Presse est en ligne qui présente le projet.  Le gouvernement brésilien prévoit de donner la technique à près d’un million d’enfants. Plus de sept mille d’entre eux ont déjà appris la MT.
(Cliquer sur le lien ci-dessous)

http://www.bluewin.ch/fr/index.php/1368,147343/fr/news/videos/?asset_id=40741

La recette de la confiture de citrons amères (en images)
Sur le blogue de Pierre Baierlé en Inde.
(Cliquer sur le lien ci-dessous)
http://www.vedoham.org/blogue09/page0/page0.html

11/9/2009

Les médecines alternatives, oubliées du débat sur la réforme du système de santé américain ?

Une étude publiée en juillet s'interroge sur les habitudes de santé des citoyens américains en matière de médecine complémentaire et alternative. Selon un rapport du "National Center for Health Statistics" [1], les américains ont dépensé 33,9 milliards de dollars en 2007 pour se soigner par des méthodes de médecine douce. Alors que le débat sur la réforme du système de santé bat son plein aux Etats-Unis, le remboursement des dépenses de médecine alternative ne semble pas à l'ordre du jour. Elles représentent pourtant un poids financier non négligeable pour les foyers américains.

La médecine complémentaire et alternative (CAM) recouvre une variété de traitements considérés comme ne faisant pas partie de la médecine conventionnelle. Les pratiques de la CAM peuvent être découpées en cinq domaines principaux :

- Les systèmes traditionnels de médecine: l'acupuncture, l'Ayurveda, la médecine chinoise
- Les interventions entre l'esprit et le corps : la méditation, la relaxation
- Les méthodes manipulatrices et corporelles : le massage, l'ostéopathie
- Les thérapies biologiques: l'homéopathie, la thérapie par les plantes, les suppléments diététiques
- Les thérapies de l'énergie : le toucher thérapeutique, le Reiki, les champs électromagnétiques.

Les chercheurs du "National Center for Health Statistics" (NCHS) ont étudié les données de l'enquête nationale américaine sur la santé, "National Health Interview Survey" (NHIS), réalisée en 2007, auprès de 23.393 adultes âgés de 18 ans ou plus et 9.417 enfants âgés de 17 ans ou moins. Les résultats montrent que 38,3% des adultes (+6% par rapport à 2002) et 11,8% des enfants ont utilisé une forme de CAM pour leur santé, leur bien être ou pour traiter diverses maladies. Les 5 thérapies de CAM les plus fréquentes sont les produits naturels (17,7%), la respiration profonde (12,7%), la méditation (9,4%), la chiropractie et l'ostéopathie (8,6%) et le massage (8,3%).

Selon les auteurs du rapport, les américains ont dépensé 33,9 milliards de dollars en médecine alternative, ce qui représente 1,5% du total des dépenses en soins de santé aux Etats-Unis (2 200 milliards de dollars). Toutes les assurances santé ne couvrent pas ce type de dépenses. La couverture varie selon les états mais est souvent limitée. Certains actes de chiropractie, acupuncture, massage, naturopathie sont parfois remboursés. 11,9 milliards de dollars ont été dépensés chez des praticiens de médecine complémentaire et alternative, acupuncteurs, chiropracteurs, masseurs, etc. Les auteurs estiment que 14,8 milliards de dollars ont été dépensés pour l'achat de produits naturels comme l'huile de poisson riche en oméga 3, la glucosamine (un glucide) et l'échinacée (une plante originaire d'Amérique du Nord).

Pour Richard Nahin, directeur par intérim de la division de recherche extra-muros du "National Center for Complementary and Alternative Medicine" (NCCAM) [2], "ces dépenses en médecine complémentaire et alternative représentent une petite fraction des dépenses en soin de santé aux Etats-Unis, mais elles constituent une partie substantielle des dépenses que les américains doivent débourser de leur poche". Ainsi, Josephine Briggs, directrice du NCCAM, suggère "de conduire des recherches rigoureuses pour fournir des informations pertinentes sur les CAM, et permettre aux prestataires de soins de santé et au public d'être mieux informés". "Il est important de savoir si les produits et les pratiques utilisées en médecine complémentaire et alternative sont sûres et efficaces".

La médecine non conventionnelle est entrée par la petite porte dans le débat national sur la réforme du système de santé américain, grâce au sénateur de l'Iowa Tom Harkin qui a rédigé un amendement interdisant les compagnies d'assurance d'exercer une discrimination contre les fournisseurs de soins de santé qui offrent des thérapies de médecine alternative. Cet amendement a été adopté par un comité du sénat. Mais le chemin est encore long avant que la médecine complémentaire et alternative soit intégrée à la réforme entreprise par le Président Obama.

[1] Le "National Center for Health Statistics" (NCHS) fait partie des "Centers for Disease Control and Prevention" (CDC). La mission du NCHS est de fournir une information statistique visant à guider les actions et les politiques pour améliorer la santé des américains. Le centre a mis en place le "National Health Interview Survey" (NHIS) qui est la principale source d'information sur la santé de la population non institutionnalisée des Etats-Unis.

[2] Le "National Center for Complementary and Alternative Medicine" (NCCAM) fait partie des "National Institutes of Health" (NIH). Doté d'un budget de 125 millions de dollars en 2009, il a pour mission d'explorer les pratiques de médecine alternative et complémentaire (CAM) dans un contexte scientifique rigoureux, de former des chercheurs, et de diffuser l'information au public et aux autorités. Le centre est à l'origine du volet "Médecine complémentaire et alternative" de l'enquête 2007 National Health Interview Survey" (NHIS).

source : www.bulletins-electroniques.com

6/6/2008


Le dépistage du diabète gestationnel et un dépistage conjoint du Sida et de la tuberculose prennent leur essor dans le Tamil-Nadu

Le diabète gestationnel est une forme de diabète, le plus souvent temporaire, qui survient chez la femme enceinte. Sa prévalence serait d'environ 6%, variable selon les populations. Ce type de diabète augmente le risque de certaines complications durant la grossesse comme la macrosomie, ainsi que le risque d'hypoglycémie néonatale. Par ailleurs, il peut être aussi annonciateur chez la femme enceinte du futur développement d'un diabète de type 2.

L'Inde étant un pays fortement touché par les problèmes de diabète et les populations présentant une vulnérabilité accrue d'origine génétique, le dépistage de ce diabète a donc commencé dans un état du sud du pays, le Tamil-Nadu. Cette année, sur les 1,138 millions de naissances ayant eu lieu dans le Tamil-Nadu, près de 520.000 femmes enceintes ont été dépistées. Le dépistage a eu lieu dans les cliniques prénatales publiques. Il s'agit d'une initiative du Directorate of Public Health and Preventive Medicine, dirigé par le docteur P. Padmanabar.

La prévalence qui est ressortie de ce dépistage montre qu'entre 7% et 8% des femmes enceintes sont affectées dans cet état. Les Public Health Centres (PHC), des centres médicaux publics non spécialisés dans les diagnostics prénataux, mais où se rendent de nombreuses femmes enceintes devraient eux aussi être équipés du matériel nécessaire à ce dépistage. 385 de ces centres le sont déjà, sur un total de 1421.

Un autre programme, en cours depuis 2005, réalise d'énormes progrès. Il s'agit de faire tester pour la tuberculose de manière systématique les patients qui se présentent pour un dépistage du Sida et vice-versa. Le programme se déroule dans les 30 districts du Tamil-Nadu. 760 centres de conseil et de test existent pour le Sida dans l'état alors que 30 centres sont équipés pour détecter la tuberculose, un dans chaque district du Tamil Nadu, dans l'hopital principal. Le mécanisme consiste à signaler les patients venant pour un dépistage Sida aux centres dépistant la tuberculose et vice-versa, ensuite il faut pousser les patients à effectivement réaliser le second dépistage.

Ce dernier point est celui qui posait problème jusque-là, mais aujourd'hui Mme Supriya Sahu, Project Director de la Tamil Nadu State AIDS Control Society (TANSACS) peut se targuer de conduire un programme qui a permis en 2007 de faire dépister 90% des 37.000 patients signalés par les centres de dépistage du Sida aux centres de dépistage de la tuberculose. Le nombre de patients signalés est en forte augmentation puisqu'il n'était que de 19.000 en 2006. Dans l'autre sens, les mêmes progrès sont constatés, de 6 100 patients en 2005, le programme a permis de prendre en charge 19.000 personnes en 2006, et 25.000 en 2007. Toutefois, cela ne représente qu'une fraction limitée des quelques 80.000 personnes qui contractent la tuberculose dans le Tamil Nadu chaque année.

Les patients aux stades les plus avancés du Sida peuvent être fournis en anti rétroviraux pour de courtes durées mais ceux qui sont à des stades moins avancés de la maladie obtiennent des traitements ayurvédiques -en fait tirés de la médecine Siddha, une médecine ancestrale proche de l'Ayurveda- qui auraient été inventés il y a plusieurs centaines d'années pour soigner une maladie appelée Vettai Noi, dont les symptômes seraient similaires à ceux du Sida.

source : www.bulletins-electroniques.com

18/12/2007

Un institut national pour l'ayurveda sera mis en place à New Delhi

Les médecines alternatives comme l'homéopathie ou l'ayurveda -la médecine traditionnelle indienne- sont très employées en Inde. Un des trois départements composant le Ministry of Health and Family Welfare leur est même consacré. Les produits nécessaires pour élaborer les traitements sont disponibles en Inde en grande quantité, et si l'intérêt sanitaire est réel pour le pays, l'aspect économique tend à s'imposer de plus en plus.

En effet, ces médecines représentent un marché important, qui pourrait atteindre plusieurs centaines de milliards de dollars dans 40 ans. Aux Etats-Unis, près de 32% des médicaments consommés seraient déjà produits à base de plantes.

Un All-India Institute of Ayurveda sera donc mis en place sur une surface de 6 hectares dans le sud de Delhi. L'institut de recherche ainsi créé devra servir de référent en Inde pour la recherche sur l'Ayurveda, sa construction devrait coûter près de Rs. 150 crores (25,6 millions d'euros). Il doit permettre au pays de devenir un leader mondial dans ce secteur, en développant directement les médicaments en Inde et non pas en se contentant d'exporter les ingrédients.

source : www.bulletins-electroniques.com

Création d'un nouveau département pour la recherche médicale

Les ministères indiens sont organisés en départements. Ces départements sont autonomes au sens où ils disposent de leur budget propre, pris sur celui de leur ministère de tutelle. Le directeur d'un département a le titre de Secretary.

Le Ministry of Health and Family Welfare regroupe ainsi deux départements, le Department of Health and Family Welfare et le Department of Ayurveda, Yoga-naturotherapy, Unani, Sidha & Homeopathy. Un troisième département vient d'être inauguré, il s'agit du Department of Health Research (DHR). L'Indian Council of Medical Research (ICMR), équivalent indien de l'Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale (INSERM) français, sera rattaché à ce département nouvellement créé et en sera la principale entité. La création de ce département était d'ailleurs une demande de l'ICMR, particulièrement de son Performance Appraisal Board, présidé par M. Kasturirangan, mais aussi une requête d'une grande partie de la communauté scientifique médicale indienne.

Cette création n'est donc qu'une modification de l'organisation administrative et du statut de l'ICMR. Toutefois, celle-ci devrait donner plus d'autonomie et plus de flexibilité. Dans un premier temps, elle simplifiera les procédures administratives. Elle permettra ainsi à la recherche médicale indienne de traiter directement avec des agences indiennes et étrangères de plus grande importance, ce qui lui était impossible jusqu'à présent de par son statut sans remonter jusqu'à son ministère de tutelle. Par ailleurs, désormais, les avancées technologiques réalisées par l'ICMR pourront aussi être traduites en une politique et des actions concrètes, du fait du nouveau statut d'autorité gouvernementale du DHR.

Par ailleurs, le directeur de l'ICMR, Dr. Ganguly, pressenti au départ pour prendre la direction du DHR, a en fait pris sa retraite. Le nom de son remplaçant n'est pas encore connu.

source : www.bulletins-electroniques.com

21/12/2005

L'Inde numérise son patrimoine de médecine traditionnelle

L'Inde va publier une encyclopédie numérique de sa culture médicale traditionnelle telle que le yoga ou les pratiques médicales comme l'ayurveda. Ce projet de 2 millions de dollars (environ 1,7 million d'euros) donnera lieu à un ouvrage comprenant 30 millions de pages numérisées et traduit dans cinq langues : l'anglais, le français, l'allemand, le japonais et l'espagnol. Baptisé "Traditional Knewledge Digital Library" (Bibliothèque digitale du savoir traditionnel), le projet progresse rapidement : dix millions de pages ont été numérisées jusqu'ici grâce à une centaine de docteurs spécialisés dans ces pratiques médicales anciennes, aidés d'ingénieurs et de juristes.

L'Inde espère ainsi protéger son riche patrimoine de pratiques médicales anciennes, car 150 "yoga asanas" (positions de yoga) ont déjà été brevetées à l'étranger, dont 134 aux Etats-Unis. Lorsque l'encyclopédie fera partie du domaine public, personne ne pourra revendiquer l'invention de thérapies ou de médicaments anciens.

source : www.bulletins-electroniques.com

31/3/2005

La médecine traditionnelle indienne en voie d'intégration dans le système médical allopathique

Le système de médecine traditionnelle indien (ISM en anglais), incluant l'Ayurveda, l'Homéopathie, l'Unani et le Siddha, fait partie intégrante de la culture et de la vie indienne. Afin d'éviter de retrouver dans des pays riches des formulations brevetées provenant de l'ISM et d'exploiter son potentiel de développement grâce notamment aux touristes occidentaux, le Dr. Anbunami RAMADOSS, ministre indien pour la santé, souhaite l'intégrer dans le système actuel de médecine moderne dans les centres de soins et les études médicales.

Dans un premier temps, le gouvernement indien prévoit la mise en place d'un médecin ISM avec chaque médecin allopathe dans les centres de soins de santé primaires. Toujours selon un objectif de protection de son héritage médicinal, un projet de bibliothèque numérique, "Traditional Knowledge Digital Library - TKDL" doit informatiser et traduire en plusieurs langues occidentales plus de 77.000 formulations thérapeutiques provenant de textes anciens Urdu, Arabe et Perse. Jusqu'a présent, sur plus de 43.000 formulations médicinales identifiées, plus de 16.000 ont été transcrites. Le marché indien de la pharmacologie à base d'herbes est en pleine croissance de 10 à 15% par an.

 

source : www.bulletins-electroniques.com

22/12/2004

La médecine Ayurvédique utilisée pour la contraception

Sur les 1400 femmes du panel, la phase I de test de toxicité n'a montré aucun effet secondaire et 99% de succès de la première pilule contraceptive à base d'herbes médicinales. Le centre de recherches sur la médecine traditionnelle, Central Council for Research in Ayurveda and Siddha (CCRAS), a développé cette molécule "Pippalyadi Yoga", à partir de textes vieux de 2500 ans. La phase II des tests cliniques va être entreprise dans tout le pays. Compte tenu des résultats présents, le ministère indien de la Santé et de la famille va prendre en charge l'évaluation de la pilule dans son nouveau programme national de stabilisation démographique. La pilule pourrait entrer sur le marché dans 2 ans et offrirait un moyen de contraception journalier peu coûteux (0.5 roupies par pilule, environ 1 centime d'euro).

source : www.bulletins-electroniques.com

5/4/2004

La médecine "Unani" bientôt brevetée

Afin de conserver son héritage dans le domaine des médecines alternatives traditionnelles, l'Inde et son ministère de la Santé va faire traduire les formulations de la médecine "Unani" en anglais, allemand, espagnol, français et en japonais pour déposer des droits internationaux . Ce projet, de 700.000 euros, est réalisé par le département AYUSH (Ayurveda, Yoga & Naturopathy, Unani, Siddha et Homeopathy) du ministère de la Santé indien et par le "Council of Scientific and Industrial Research". Après l'Unani, il s'agira du Siddha une forme de médecine alternative du sud de l'Inde.

Cette information est un extrait du BE Inde numéro 4 du 5/04/2004 rédigé par l'Ambassade de France en Inde. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

source : www.bulletins-electroniques.com

25/2/2004

Une nouvelle plante pour prévenir la cataracte

La progression de la cataracte peut être stoppée par la prise d'Ashwagandba (Withania somnifera), une plante utilisée dans la médecine traditionnelle indienne, l'ayurveda. Réalisés par l'"L.V. Prasad Eye Institute", Hyderabad, les tests ont montré que l'extrait d'Ashwagandba possède d'excellentes propriétés antioxydantes et cytoprotectrices. Cela pourrait conduire à un médicament attrayant compte tenu du prix élevé des antioxydants en vente sur le marché

 source : www.bulletins-electroniques.com

 10/12/2003

Des plantes contre l'ulcère et le diabète

L'Inde s'intéresse de près à son patrimoine médicinal (ayurvéda et traitement par les plantes). Son gouvernement a inscrit comme une priorité l'inventaire -grâce aux biotechnologies- des molécules actives présentes dans cette riche biodiversité florale. Un nouveau médicament anti-ulcère plus efficace que les médicaments traditionnellement utilisés, devrait être mis sur le marché très rapidement. Ce médicament développé par des scientifiques du "Indian Institute of Chemical Biology" (Calcutta) est tiré d'un arbre (neem). La directrice du Département de Biotechnologie du ministère des Sciences et Technologies, Manju Sharma précise que les tests montrent que ce médicament bloque les sécrétions d'acide gastrique et prévient de l'ulcération plus efficacement que la ranitidine et l'omeprazol. Mme Sharma ajoute que des scientifiques de l'Université Nehru de Delhi ont isolé un nouveau peptide actif, dans la graine du KARELA, plante dont l'action sur la glycémie est connue. Le "National Institute of Immunology" de Delhi a également isolé et identifié récemment de nouveaux composés à partir de 3 plantes pour réguler la réponse immunitaire. Les travaux actuellement en cours portent sur 19 molécules potentiellement bio-actives.

source : www.bulletins-electroniques.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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